Un mois après la sortie de son deuxième album, For We The Living, Superpoze investissait, jeudi dernier, les arcs de l’Elysée Montmartre, pour un voyage sans retour à destination de contrés dont seul lui détient encore le secret.

Après une (trop courte !) première partie assurée par le si grand Petit Prince (Pain Surprises), Superpoze apparait entouré de ses machines et claviers. Dès les premières notes, les poils se hérissent et l’on décolle pour ne plus jamais ratterrir. On commençait tout juste à s’habituer, mais Gabriel nous montre une fois de plus une générosité tout en retenue grâce à laquelle il parvient à tisser, avec chacun d’entre nous, une rare intimité.

Julien Pionchon – Collectif LWM

Le jeune Caennais alterne avec une impressionnante fluidité tracks mouvementées aux basses amplifiées et mélodies apaisées de quelques touches au clavier. De nouveautés en clin d’oeil à ses précédents Ep, « Azur », « Gleam/Shelter », « On The Mountain Top » ou encore « Silver Head » s’enchainent. Dans son dos, un vaste mur numérique accompagne ses variations de tempo et d’émotions pour une expérience totale au sein d’une bulle bleutée. Les éclats lumineux jouent avec l’architecture emblématique de la salle et de fantomatiques silhouettes animent les murs.

Paradoxalement, le voyage semble se refermer avec un « Opening » d’anthologie. Gabriel disparait. Et soudain, l’épiphanie prend les traits de Dream Koala, venu poser sa voix délicate sur le piano de « A Photograph ». Un moment de grâce complété par « The Importance of Natural Disasters » et, en rappel, l’emblématique « North » nous serre le coeur.  L’atterrissage est difficile mais c’est promis, on se retrouve très vite.

Retrouvez Superpoze pour un DJ set lors du très attendu festival Sciences Friction le 26 avril prochain à la Cité des Sciences, et le 19 mai à la Carène de Brest en compagnie de Thylacine.

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