Le 14 janvier dernier, Max Cooper présentait Emergence, un tout nouveau projet aussi visuel et musical que scientifique et poétique, dans une majestueuse Elysée Montmartre à l’aube d’une nouvelle vie.
Si Max Cooper nous susurre le mot Emergence depuis presque un an, il n’en dévoilait le contenu qu’au compte-gouttes, avec Waves puis Trust, deux noms évocateurs qui laissaient présager de biens jolies choses. Les teasers se sont ainsi multipliés, passant notamment aux Nuits Sonores et au Yoyo, avant la sortie sur le label Mesh, le 25 novembre dernier, de ce second album tant attendu.
Le 14 janvier, c’est à l’Elysée Montmartre, salle mythique réouverte en septembre 2016 que Max Cooper nous présente officiellement son nouveau projet, avec un concert initialement prévu le 26 octobre 2016. Sous les poutres métalliques de la salle parisienne, Max Cooper émerge devant un large écran où se matérialisent ses rêves musicaux.
» Emergence is the story of natural laws and processes, their inherent beauty, and their action to yield the universe, us and the world we live in » Max Cooper
Au fil du live, cet ancien docteur en génétique conjugue science, art visuel et musique. Du gène originel au développement chaotique d’une ville futuriste, Cooper nous parle histoire de l’univers et de l’humanité. Il divise lui-même son projet en cinq actes auxquels se rattachent des formes, concepts philosophiques et éléments scientifiques.
Ainsi les formes naturelles fondamentales évoquent la symétrie et les vagues, l’univers physique tourne quant à lui autour de la gravité, des planètes et des trous noirs. La vie en appelle à l‘hérédité, la biochimie, les cycles et l’adaptation, nous menant vers le thème de la civilisation, inhérent à la conscience de soi et au capitalisme. Cette constante évolution débouche enfin sur l’âge digital où l’altruisme et les liens tiennent une place de choix.
Pour écrire son histoire, Max Cooper s’est entourés de scientifiques et d’artistes aux horizons très différents participant à la réalisation d’un univers précis et particulier pour chaque morceau. D’un point de vue musical, les titres sont aussi variés que leurs illustrations et suivent l’idée centrale d’évolution, passant progressivement d’une douceur mystique à des rythmes plus affirmés aux accents technoïdes. On retiendra notamment le tout premier Origins et son magma noir énigmatique et l’incroyable Hiatus dont l’oeil glitché continue de nous épier.
L’expérience Emergence se poursuit déjà avec l’annonce d’un long format de remixes pour le 31 mars prochain. Chaque morceau du projet s’y trouveront repensés par des artistes aussi talentueux que Christian Löffler, Tom Hodge, Vessels, Patrice Baümel ou encore Rival Consoles dont la version de Distant Light est déjà disponible.